29/04/2011

De la playlist... 10 titres qui tournent en boucle III- Brozer

C'est reparti pour la sélection des dix titres mensuels (enfin j'essaye du moins). Encore une fois il y a du lourd, du doux, du qui tâche, de l'internationale, mais surtout du bon gros Hip Hop !

Sept & Lartizan - Le Jeu Du Pendu - Le Retour Des Crevards
Je viens de découvrir l'album que je vais d'ailleurs chroniquer de ce pas, vu sa qualité. Il s'agit là de l'intro de l'album qui joue parfaitement son rôle de mise en bouche. Quand on l'entend on ne peut qu'avoir envie d'écouter l'album en entier.


Apathy - Wanna Snuggle? - No Sad Tomorrow Feat Holly Brook & Mike Mass)
Je remercie mon pote Misson pour m'avoir fait découvrir tant de choses en Hip Hop et notamment ce son là. Je trouve ce Mc assez irrégulier. Il peut nous pondre des trucs vraiment pas terrible et des fois on tombe sur une boucherie chevaline comme le dirait notre ami Soklak qui font qu'Apathy reste néanmoins un rappeur de qualité. Attention l'instru est juste incroyable.


Demigodz - The Godz Must Be Crazier Deluxe Edition - Off the Chrome
Un fan fou furieux, un freestyle qui fait du mal à la santé sur une instrumentale qui change à chaque Mc's. Ne cherchez plus, il s'agit bien de ce son !


DJ Krush - Zen - Zen Approach (Feat Black Thought)
Un peu dans le style de 100 % Dundee de The Roots avec bien sûr le même MC dessus, ce son de Dj Krush et juste un billet direct vers le pays des songes. Il y a également une version remix que je trouve nettement moins bien vu le niveau de l'originale.


Snowgoons - Kraftwerk - Snowgoons Dynasty (Feat Freestyle (Arsonists))
Il y a pas longtemps j'ai voulu me lancer dans une playlist des intros les plus lourdes que je connaisse. C'est en écoutant ce son que j'ai d'ailleurs eu l'idée. Je vous laisse comprendre pourquoi. Faute de ne pas faire de chronique sur cet album je ne saurais que trop vous conseillez de jeter un oeil dessus.


Hugo - Flaque De Samples - Objectif Lune
Encore une découverte faite grâce à mon pote Peloch. Depuis le temps que tu me parlais du TSR Crew et de Hugo, il fallait bien que j'en écoute un jour. C'est chose faite et ça fait partie de mes groupes français de rap "Hardcore, mais conscient" préférés.


The Opposites - Begin Twintig - Kom Nie Hier
Peloch vous a sorti un de leur clip récemment et je suis sûr que ça vous a plus autant que moi. Alors, écoutez l'album et vous tomberez sur des sons vraiment excellents comme celui-ci. Une instru bien grasse avec ce flow néerlandais qui peut sembler bizarre, mais qui reste néanmoins super rapide.


Abstract Rude, Prevail, & Moka Only - Code Name Scorpion - Stop Biting
Ça, pour moi c'est juste un putain de classique. Une boucle de piano, un bon boom bap à l'ancienne et ensuite le talent... Juste le talent quoi.


Al'tarba - Lullabies For Insomniacs - Walk With The Beast Remix (Feat Qualm)
Vous pouvez retrouver ce son sur le dernier album du monsieur. Album d'ailleurs chroniqué par mon collègue. J'ai été bercé toute ma jeunesse par du Brassens. Vous pensez bien que le premier à me faire un instru avec du Brassens recevra de ma part tous les éloges. Surtout si ça pète bien comme celle là!


Outkast - Speakerboxxx/The Love Below - Bust (Feat Killer Mike)
Ca c'est mon pote la rafale qui m'a juste rappelé que les basses aussi font du bien aux oreilles!

26/04/2011

Du clip... Tyler The Creator - Yonkers

 "Après Bonkers de Dizzee Rascal, Yonkers de Tyler The Creator"

Voilà un petit clip sur lequel je suis tombé il y a pas longtemps et qui m'a bluffé. Ce mec est plus jeune que moi et il compte déjà à son actif trois albums dont un en projet et deux mixtapes. Pas mal quand même. Ce son là est tiré du deuxième et donc dernier album sorti en 2011. Album sur lequel je ne me suis pas encore penchémais ça ne saurait trop tarder. En tout cas Yonkers est vraiment excellent, sans parler du clip avec les changements de mise au point permanent. Du JUSTE BIEN quoi !!!

De la punchline...Flynt

"Celui qui ne passe pas à l'antenne, on me demande quel est le style que j'aime, j'ai des références par centaines"
Flynt - Mes Sources

22/04/2011

Du média...Martha Cooper









"At the right time, at the right place" 

C'est un peu l'histoire de la vie de Martha Cooper, photojournaliste américaine aujourd'hui âgée d'une soixantaine d'années. Après de nombreux voyages de jeunesse, un diplôme en ethnologie, elle débarque à New York à la fin des années 70 en tant que photographe archiviste au New York Post. 
Déambulation dans la ville, photographies, rencontres. Fin des années 1970, début des années 80, NYC, le Bronx, le "Little Vietnam", les incendies, le crack, les hectares de terrains vagues, les nuées de kids, l'abandon  politique, l'arrivée de Reagan au pouvoir, puis Afrika Bambaataa, Kool Herc, le break-dance, deux platines valent mieux qu'une, les breaks, les block partys et le graffiti. 
Le graffiti justement, raz de marée visuel fondant sur le reste de la ville et de son métro, dont Martha devint le témoin et l'archiviste photographique numéro 1, à l'image de son premier bouquin sorti dès 1984, "Subway Art", véritable bible du graffiti qui explosa alors à la face du globe grâce aux clichés de Martha. Elle n'aura alors de cesse de documenter ce mouvement naissant, ses acteurs, ses héros, à travers de nombreux recueil et expositions, notamment le mythique "Hip Hop Files". Toujours active, Martha Cooper continue ses travaux, et expose un peu partout à travers le monde sa vision de la street photography.

20/04/2011

De L'humeur... Adidas beatmaking

Je n'aime pas trop la pub et en faire ne me plaît pas non plus vraiment mais, là je suis forcé d'en parler tellement le concept me fait triper. Depuis quelques temps, les grandes marques de chaussures que je n'ai pas vraiment besoin de citer se livrent la bataille de la pub la plus démentielle ou du concept le plus stylé. Cette fois-ci c'est Adidas qui a balancé des chaussures équipées de capteurs dans la semelle, le tout relié à un logiciel qui permet de faire du beatmaking instantané. Il suffit d'avoir un peu de rythme et c'est bon. Imaginez ce que ça peut donner avec un mec qui fait des claquettes. Les rappeurs sélectionnés  pour la campagne de pub ne sont pas exactement ceux qui selon moi représente le rap français contemporain mais bon, le rendu est marrant. De toute façon vous imaginez Ekoué, Casey, Rocé et j'en passe montrer leurs gueules dans une pub de chaussure fabriquées par des petits chinois. Un peu d'éthique bordel de merde.

La Fouine



Sniper


Youssoupha


Soprano

Du clip...Foreign Beggars feat. Noisia



Foreign Beggars, c'est une des meilleurs choses en son que nous offre l'Angleterre depuis quelque temps...Apres l'excellent "Assylum Agenda", ils sortent "United Colours of Beggattron" un an plus tard en 2009, avec un virage sonore bien plus breaké, flirtant avec le dubstep, comme l'illustre cette petite bombe produite par Noisia. Compagnons de Grems dans ses délires et expérimentations sonores, cette collaboration a donné lieu à de nombreuses autres tueries dont on reparlera ici.

19/04/2011

De la chronique... Gang Starr - Full Clip: A Decade Of Gang Starr

"Guru Rest In Peace / Rendre hommage, ok, mais pourquoi?"


Dj Premier était en concert à Poitiers le mois dernier, histoire de régaler avec un passage en revue de toute ses productions qui ont contribuées à sa légende...Nas, Mobb Deep, B.I.G, Kanye West, Rakim, Mos Def, Jay-Z, j'en passe et des meilleurs ont tous un jour posé sur un beat de Primo, collaboration symbole de réussite et et d'adoubement par un des plus fervent activiste du Hip Hop.
Dailleurs, pour certains d'entre eux, la collaboration avec Premier fut le seul véritable coup d'eclat...sans vouloir citer Royce da 5'9 ou encore le fameux Soulkast (dont la parodie me plie toujours en quatre).
Travailleur acharné, à la recherche constante d'un résultat sonore tel qu'il se l'était imaginé dans la tête
( il faut voir Primo parler dans le film Scratch de Doug Pray), identité musicale très forte avec ses instrus boum bap, colorées aux samples de jazz et de soul, le son de Primo est reconnaissable entre mille, toujours efficace, rarement décevant.

Mais sa véritable collaboration, ce fut bien évidemment avec le rappeur Guru. Collaboration naissante en 1989 pour donner le mythique groupe Gang Starr. Guru le MC. Primo le DJ et le Beatmaker.
6 albums, dont 5 font parti sans hésitation des chef d'oeuvre du Hip Hop, plus d'une décennie de hits, de fracassage de nuque, de morceaux magiques. L'alchimie parfaite, la complicité exemplaire entre un beatmaker et un rappeur, SON rappeur. Symbiose sonore de presque 15 années jusqu'à leur séparation en 2003 après un dernier album un peu plus anodin et une brouille entre les 2 comparses, suivi par le décès de Guru en 2010.
Guru justement. MC au flow monotonal, calme, posé, immédiatement reconnaissable, parole de Gang Starr intemporelle, amoureux de jazz auquel sa fameuse série des Jazzmattaz rendra hommage.

Guru, dont le décès longtemps redouté suite à une belle saloperie de cancer est finalement survenu le 19 avril 2010, il y a donc un an jour pour jour.
Et ce fut l'avalanche de louanges, de RIP, de In Memory Of, de témoignages de sympathie automatiques... Curieux rapport que l'on entretien avec le décès d'un artiste "connu".
Là où tu te rends compte que l'unanimité émotionnelle sonne bizarrement chez certaines personnes ou certains médias... réflexe pavlovien de "l'hommage", du "RIP", du sentimentalisme déplacé, histoire d'être dans le coup, sans plus trop bien savoir à qui et à quoi on désire rendre hommage.
Guru, c'était un rappeur, c'était le rappeur de Gangstarr. Et le rap , CA S'ECOUTE.

L’écoute, voilà dans quoi le passage de Primo à Poitiers m'a fait replonger. Et notamment cet album, "Full Clip: a Decade Of Gang Starr", qui comme son nom l'indique, et plus un best of des 10 premières années de Gang Starr qu'un véritable album. Conçu à partir des meilleurs titres des 5 premiers albums et d'inédits, cette double compilation est juste un chef d'oeuvre...Tout a déjà été dit sur ce best of tellement emblématique de ce que fut Gang Starr. Très riche en ambiance variées, du minimalisme crado, à la relaxation douce et sereine en passant par les balades jazzy et les gros classic dangeureux pour les cervicales.
Combien d'albums, qui à leurs réécoutes, vous replongent dans tout un univers, une histoire, votre histoire?
Ceci en est la parfaite représentation...
Là où chaque track est liée à une date, un instantané, un moment de vie, de leurs vies, mais aussi de celles de leurs auditeurs, à travers le monde.
Là où l'on se rend compte que la qualité d'un album de rap ne se mesure pas en chiffre de vente mais à sa capacité à raconter quelque chose, à emmener dans une ambiance, une couleur, à sa capacité d'être adopté par celui qui l'écoute.
Là où il est question de rapport personnel avec une musique, et certains de ces artistes.
Là ou certains d'entre eux te marquent au fer rouge sans que tu comprennent vraiment pourquoi.
Là où tu te rends compte qu'on est en 2011 et que ça sonne quand même toujours méchamment.
Là où tu te rends compte que tu viens de t'enfiler les 33 morceaux de cet album d'affilé, sans ciller, complètement hypnotisé.
Là où tu te rend compte que tu n'as même pas zappé la 3, celle avec la meuf relou qui chante et que t'aimais pas du tout il y a 10 piges.
Là où tu te rends compte que tu sais pourquoi tu aimais autant cette musique il y a plus de 10 ans, pourquoi tu l'aimes autant, et pourquoi tu continueras de l'aimer.
Là où tu te rends compte que tu as envie que tout le monde expérimente la même chose.
Là où tu te rends compte de l'importance de l'héritage laissé par Primo et surtout par Guru, sa voix, son flow, sa sérénité, ses histoires de rue, de vie, de rap, de femmes, d'esprit et de jazz.
Là où tu te rends compte que Gang Starr ne sortira rien de plus, Guru est mort, qu'il reste en paix,
"Up in the sky, above the clouds."
Toi, après ces putains de 33 morceaux, tu te sens juste bien.

"I'm gonna miss hearing his signature monotone voice when he walks in the room, but the songs will always bring it back to me ... His rhyme flows were insane, and I will never remove him from my heart and soul. Rest in peace to the man who felt 'satisfaction from the street crowd reaction.' 
I love you Goo ..." DJ Premier


GURU - Gang Starr / JazzMatazz - 17 juillet 1961 - 19 avril 2010

18/04/2011

De l'humeur...Skyrock, Triptik, François Hollande, La Rumeur et...Carlos

"Ecoute ce qu'il se trame sur la FM / Les mêmes tapinent 
 Leur rap pue le Sky comme mon haleine"



En tant que fervent défenseur du rap de qualité, on se devait, sur Juste Bien, d'apporter nous aussi notre soutien à la radio Skyrock qui traverse une période délicate. Les pauvres.
En fait, franchement, entre les soutiens démagogiques de François Hollande et consort (putain de merde, Benjamin Lancar quand même!), l'appel à l'aide ridicule des animateurs, les magouilles historiques de cette radio pour s'accaparer le marché du rap, son opportunisme, son mépris et son formatage de cette culture, son association avec le ministère de l’intérieur dans le procès de La Rumeur, entre les acteurs du rap responsables d'avoir laissé ce média phagocyter tout le business, entre les lois du marché, etc etc, nous on regarde tout ça en rigolant.
Effarant de se dire qu'un média aussi pauvre puisse être considéré comme "porte parole d'une génération". Rigolo aussi de les voir se plaindre d'être victime du capitalisme, eux mêmes qui travaillent dans une radio qui ne repose que sur le fric, la pub, les tubes débiles et l'exploitation d'une jeunesse à qui on ne propose malheureusement pas d'autres alternatives rap aussi accessible.
Non, franchement, on voit pas franchement la place que pourrait avoir Skyrock sur notre blog, vu que nous, à la base, on s’intéresse plutôt au rap et à sa culture, le Hip Hop. 
Alors laissons plutôt place au point de vue de la Rumeur à travers ces 2 petites douceurs adressées entre autre à Laurent Bouneau et ses potes. La Rumeur, groupe auquel il est grand temps de rendre hommage sur ce blog, plutôt que de parler de futilité, tiens...

La Rumeur - Les Mots Qui Me Viennent - 2004 - Regain de Tension


La Rumeur - Nous Sommes Les Premiers - 2004 - Regain de Tension


Et puis parce que, franchement, Skyrock, à la base, c'était ça: une antenne même à Poitiers, un slogan qui claque et le support d'un artiste époustouflant, entre "Big Bisous", la "Bamboula" et le recueil de vannes biens gerbantes... (big up à Hiphoptimyst pour avoir déniché cette petite archive...)

Désolé, mais l'image a étrangement disparu du net le lendemain du post...dommage!

Du clip...Mayer Hawthorne - I Left My Heart In San Francisco

"Un jour j'irais skater à SF avec toi..."



Petite douceur printanière, tout d'un coup la vie semble bien plus simple et plus légère.
Merci donc à Mayer Hawthorne, artiste soul de la fameuse écurie Stone Throw, déjà coupable l'année dernière de tuerie dans ce genre. Et merci aussi à la team HUF (qui collabore à l'occasion avec Stone Throw pour du merchandising) pour cette petite ballade tout tranquilou dans SF, qui même sous un ciel gris, donne toujours autant envie...même si les spots de San Francisco comme Pier 7 et autres ont l'air d'avoir méchamment morflé depuis quelque années à coups d'antiskate bien comme il faut...

17/04/2011

De l'humeur...Papa, comment on fait un hit? Mobb Deep - Shook Ones Part II

"Take this word home and think it through"



Titre phare de Mobb Deep et véritable hymne du Queens, classic intemporel pour tout les amoureux du rap, popularisé au grand public par la scène finale du film d'Eminem 8 Mile, ce morceau vient de révéler le dernier secret de sa composition...
En effet, pendant des années les geeks de la culture du sample, qui cherchent à dénicher les artistes réutilisés par les beatmaker, ont séché sur ce titre en ce qui concerne le sample de piano utilisé. Bronco, du site The Breaks vient de trouver le chaînon manquant. Issu d'un morceau de Herbie Hancock, "Jessica", les 2 notes de piano ont été méchamment retravaillées pour donner cette boucle bizarre et assonante, donnant tout le charme à ce titre magique.
Bref, un bel exemple pour illustrer la technique tant décriée du sample dans le rap, art très subtil malgré la facilité de premier abord...fouinage, assemblage, alchimie, seconde vie donnée à des titres et à des artistes souvent déjà enfoui au fond des caves, symbole du caractère éphémère de tout succès, humilité qui en découle, connaissance de toute la culture musicale qui a nourri le Hip Hop.
Parce que ça peut être autre chose que des pillages honteux et putassiers...
Voici donc les samples utilisés, les 2 premiers étant déjà connu depuis longtemps:

Quincy Jones - Kitty with the Bent Frame - 1972 (le sample est à 1:16)


Daly-Wilson Big Band - Dirty Feet - 1975 (sample du break de batterie)


Herbie Hancock - Jessica - 1969 (extrait explicatif- de l'original au sample)

16/04/2011

Du clip... Booba Feat Rim K - Banlieue

"Appel à tous les gorilles, faut qu'on s'alourdisse"



Un petit son à l'ancienne, bien hardcore avec un featuring que l'on n'aura surement jamais la chance de revoir. Le rap c'était mieux avant ! Non je déconne. Des bonnes choses, il y en a eu, il y en a et il y en aura encore. Une petite préférence pour la phase de Booba bien que Rim K soit quand même vraiment bon sur ce morceau. Le clip quant à lui reste fidèle au thème de la chanson et aux moyens que les deux compères avaient surement à l'époque. Bien street comme il faut. Juste enjoy !

09/04/2011

Du clip...The Opposites - Doom Lomp And Famous

"Débile, grossier et célèbre"



C'est en écoutant par hasard le sample original de The Casteways "Liar Liar" qu'un souvenir étrange a refait surface...A base de rimes néerlandaises (dont on appréciera la musicalité quand même!), d'un refrain débile, de clip barré à paris et avec juste ce qu'il faut de parfaite vulgarité et de lignes de basses...
The Opposites, groupe de rap efficace hollandais lâchait cette petite bombe en 2007...toujours efficace!

08/04/2011

Du clip...Pacewon and Mr Green - Children Sing

"I'ma just push and push untill I get it"



Un titre en appelant souvent un autre, après le Marco Polo feat Masta Ace, toujours dans la série boum bap new yorkais, petit focus sur ce morceau magique. Pacewon au micro, Mr green à la production, association gagnante vu la qualité de leur album "The Only Color That Matters Is Green" sorti en 2008. Simple, efficace,  un beat, une boucle, un kick snare, peu de refrain, cet album, par sa simplicité et son presque amateurisme est un bel hommage au classicisme des années 90. Sans être franchement novateur, Mr Green, tout comme Marco Polo continue d'entretenir une vision épurée, simple, classique, brute du son new yorkais, du hip hop "1-0-1" comme disent les américains...et quand c'est fait à l'image de ce titre Children Sing, juste on kiffe.
Sample sorti de nul part, magnifiquement découpé, beat hyper lent et flow de Pacewon parfait de nonchalance...où l'art de créer une atmosphère hyper particulière à partir de pas grand chose.
Esthétisme sonore. Minimalisme. Un beat, un sample, un micro. 1-0-1.

07/04/2011

Du clip...Marco Polo feat Masta Ace - Nostalgia

 "I write rhymes and insert them inside your vein 
 They run through tour bloodstream, get inside your brain"



Le retour des beaux jours se prêtant bien à l'écoute de ce genre de chose, petit retour en 2007 avec cette perle produite par Marco Polo, beatmaker canadien aux productions boom bap ultra classiques.
Issue du très bon "Port Autority" de 2007, cette instru magnifique prend tout son envol avec le flow magique et coulant de Masta Ace...juste parfait pour le retour du soleil...

01/04/2011

De la chronique...Diabolic - Liar And A Thief

"I ain't no conscience political rapper, I just say real shit"


J'ai découvert ce type il y a déjà un petit moment et je n'avais pas pris le temps d'en parler. C'est en recherchant des rappeurs proches de toute la clique de Philadelphie (AOTP, Jedi Mind Tricks...) ou encore des mecs comme Immortal Technique, Ill Bill et La Coka Nostra que je suis tombé sur lui. J'ai mis beaucoup de temps à écouter l'album en entier au début. La faute à un des sons présents dans l'album : "Frontlines". Ce titre est d'une rare violence. Le refrain sur lequel il tourne avec Immortal Technique te rentre immédiatement dans le crâne pour finalement ne plus le quitter. Quand au couplet de Immortal Technique... Rien à redire dessus, tellement il est efficace. 

"Yeah they said that the success of my music was theoretic, but my revenge is sweet enough to murder diabetics"

C'est d'ailleurs en grande partie grâce à Immortal Technique (son mentor et le mien aussi un peu) que Diabolic a mis un grand pied dans le Hip Hop. On le retrouve entre autre sur l'excellent "Dance With The Devil".  Quelques batlles, featurings et concerts plus tard, après plusieurs reports de son album solo, Liar And A thief nous arrivais dans les mains. Je vous le dis, l'attente valais le coup tellement cet album pèse ! Des instrumentales qui te passent dessus en te faisant l'effet d'un cortège de chars d'assauts. Un flow puissant et technique (Immortal) et une poignée de featuring qui donne à l'album une efficacité encore plus efficace si j'ose dire. Vinnie Paz, Ill Bill, Immortal Technique... Le bonhomme est en plus loin d'être radin avec ces 17 titres qui franchement tiennent tous autant la route les uns que les autres. Ca fait beaucoup de claques dans la gueule pour une simple écoute. Un album soutenu par deux clips qui sans casser des briques, demeurent bien dans l'esprit du personnage. Frontlines donc que vous retrouvez au-dessus et "I Don't Wanna Rhyme".

Au final donc, une très bonne découverte et un album à posséder absolument de toute urgence pour ceux qui affectionnent le Hip Hop servit avec des intrumentales de guerriers à la Snowgoons, Ill Bill, AOTP et autres lourdeurs du même acabit.

Reasons


Order & Chaos Feat Ill Bill (merci Pirates des caraibes pour l'instru)


In Common Feat Cannibus